L’éditeur Taschen publie un nouveau livre d’art dédié au travail du célèbre photographe japonais Nobuyoshi Araki et ses clichés consacrés au shibari (art de la corde).
Araki est une véritable rock star au Japon (presque une institution à lui seul), où beaucoup le reconnaissent en rue et éprouvent un respect sincère pour son œuvre, des plus imposantes. L’artiste, qui a démarré sa carrière comme photographe floral (sous son objectif, les fleurs deviennent autant de symboles phalliques ou de vulves béantes) a depuis lors multiplié les séries photos. Il s’agit pour la plupart de nus tiraillés par le sexe et la mort, à haute teneur subversive (rapports conflictuels avec les autorités, n’appréciant que modérément la vue de verges et poils pubiens), souvent pétris de fétichisme à tendance SM (Araki est un collaborateur régulier de la revue spécialisée SM Sniper).
Nobuyoshi Araki. Bondage
Appréciant comme il se doit le travail du bonhomme, Taschen vient de sortir un bel objet entièrement centré sur le bondage, sujet de prédilection d’Araki, toujours friand de beautés diaphanes suppliantes et ligotées - il couche d’ailleurs presque automatiquement avec ses modèles.
Nobuyoshi Araki. Bondage est disponible dans deux éditions qui - si l’on en croit leur prix - s’adressent aux nantis érotomanes. L’Art Edition est disponible en trois tirages (A, B et C) de 50 copies, pour la modique somme de 2500 euros, recelant chacun une photographie couleur signée de la main du maître, en complément des trois volumes hébergés dans des boîtes en bois. Soit 600 pages de pur bonheur, pour une édition qui devrait rapidement valoir dix fois son prix de base.
Une autre édition moins onéreuse (mais chiffrant tout de même à 750 euros), contient les boxes en bois avec les trois volumes.
Le tout en 29 x 33 cm et en multilingue (anglais, français, allemand).
Nobuyoshi Araki. Bondage
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