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La vérité sur le « porno »  tourné en mairie d’Asnières

La vérité sur le « porno » tourné en mairie d’Asnières

 

On vous dit tout sur le tournage d’un porno dans la salle du conseil municipal d’Asnières-sur-Seine par le Max Pécas des Hauts-de-Seine. Tourné sous l'ère de l'ancienne majorité PS, la toute nouvelle majorité UMP menace de porter l'affaire devant les tribunaux.

 

L’histoire est presque trop belle pour être vraie : on aurait tourné un porno dans la salle du conseil municipal de la mairie d’Asnières. Les édiles de la commune, sous le choc, ont pu découvrir sa bande-annonce à la fin de la semaine dernière. Le film aurait pour titre Korruption. Wahou ! Enorme ! On veut le voir ! On veut le voir ! Un scénario bien pervers à la Salieri : Edmond, un flic minable décide de vendre ses propres filles à un producteur de porno, lié à la mafia, pour financer les nouveaux seins de sa femme ; le tout tourné sous l’œil concupiscent de Marianne, cela nous donnait beaucoup d’espoir. On avait même trouvé un titre un peu plus adéquat en hommage à Fernaud Raynaud : "22 cm à Asnières". On a presque eu un début d’érection en lisant l'info sur le site de nos confrères du point.fr sauf que, et bien après vérification,  rien ou presque…


Il y a bien un teaser, quatre malheureuses minutes qui ont été tournées dans le grand escalier et dans la salle du conseil de la mairie d’Asnières,  quatre minutes dont on vous laissera juge de la qualité.  Certes, les répliques sonnent faux comme dans un mauvais porno. Ca on peut l’accorder à ceux qui ont lancé la polémique. Mais jouer faux ne suffit pas à faire un film classé X.  On signalera juste au passage qu'il est possible d'être acteur porno et de bien jouer la comédie. En terme de fesses à proprement parler, que peut-on voir exactement dans l’extrait ? Deux malheureuses images d’une jeune femme en sous-vêtements se dandinant sur un lit à se mettre sous la dent, deux extraits de mauvaise qualité qui proviennent d’une banque d’images et qui sont vaguement érotiques (uniquement si on est très excité ou que l’on sort de prison) mais absolument pas porno et qui de toute façon n’ont pas été tournées en mairie d’Asnières.  Alors pourquoi une polémique ?

Le réalisateur, Julien Richard-Thomson, n’est pas n’importe qui. Il s’agit de l’adjoint à la culture de l’ancienne majorité, remercié pour cause de défaite électorale aux dernières municipales. Le Max Pécas des Hauts-de Seine a été autorisé à tourner par l’ancien maire, Sébastien Pietrasanta (PS), lui-même remplacé par Manuel Aeschlimann (UMP).

Il semblerait que l’on soit face à un règlement de compte politique entre les deux hommes qui se déchirent par le biais de Julien Richard-Thomson. L’alternance entre les majorités aurait été un peu tendue puisque l’ancien maire serait parti avec plusieurs des disques durs équipant certains ordinateurs de la mairie, le tout constaté par huissier par la nouvelle majorité. Bonne ambiance ! On se dit que la façon de faire de la politique dans les Hauts-de-Seine ne changera jamais !

Pourtant, en ce qui concerne le pseudo tournage porno, le seul fait tangible est que la salle du conseil municipal de la mairie aurait été prêtée gracieusement. Pas de quoi fouetter un chat, lorsqu’on sait que le projet est mené par deux associations loi 1901 à but non-lucratif.

Julien Richard-Thomson a lancé une souscription par le biais du crowdfunding (le financement participatif). Qui sait, cette soudaine notoriété fera peut-être un heureux : lui-même. Il faudrait pour cela que les spectateurs aient envie de voir la suite. Ce qui n’est pas gagné.