Angell Summers s’assume comme star du X jusque dans sa ville, Chartres.
Alors que vous êtes plutôt discrète sur votre statut de hardeuse, vous avez choisi de vous afficher comme telle à Chartres, la ville où vous habitez. Pourquoi ?
J’ai beaucoup hésité à y participer à un défilé de mode. On allait me mettre en avant dans une ville de vieille tradition catholique. Cela signifiait que l’on allait me reconnaître plus facilement au quotidien et que je serai donc plus exposée. Je n’en ai pas forcément envie. Même si c’est difficile d’évaluer l’impact de cet événement sur ma vie (le défilé avait lieu samedi dernier), je n’ai que de bonnes retombées.
Lesquelles ?
Cela va des journalistes de la presse locale aux commerçants de Chartres. Les gens se font une fausse image des hardeuses. Quelques journalistes présents m’ont ainsi affirmé qu’ils étaient surpris que je sache si bien m’exprimer ! Si ce genre de réaction ne me choque plus, cela m’énerve toujours autant.
Vous avez tourné avec quelques-uns des réalisateurs français les plus intéressants : John B. Root, Yannick Perrin, aujourd’hui Jack Tyler. On a le sentiment que vous recherchez de nouvelles expériences...
Oui, mais pas à tout prix, pas au risque de me perdre et de mettre ma vie personnelle en danger. J’ai envie de tenter l’aventure américaine, mais pas de passer trois à six mois sans l’homme de ma vie.
